Une enquête de l’inspecteur général du département de la justice a mis au jour les pratiques abusives du FBI dans le cadre des écoutes téléphoniques. Le Washington Post qui relaye l’information ce mardi évoque la collecte de plus de 2.000 enregistrements téléphoniques invoquant des cas urgents de lutte contre le terrorisme pour convaincre les opérateurs de les lui fournir. Des autorisations étaient délivrées à postériori aux agents pour les justifier. Le journal dit être en possession de mails prouvant que des agents n’ont pas respecté les procédures de protection des libertés civiles entre 2002 et 2006. La conseillère juridique du FBI a reconnu que l’agence avait techniquement violé l’acte de confidentialité sur les communications électroniques mais que le directeur, quant à lui, n’était au courant de rien avant les révélations de l’enquête.