En réaction aux attentats du 11 septembre 2001, le parlement européen avait acheté en 2005 six scanners corporels, pour un montant de 725.730 €, qui devaient être installés à Bruxelles et Strasbourg. Ils n’ont jamais été utilisés, et sont restés stockés, sur leurs palettes, dans un entrepôt désaffecté. Les eurodéputés auraient en effet protesté face à ce qu’ils considéraient comme une atteinte à leur vie privée.

C’est une eurodéputée britannique qui a redécouvert les scanners abandonnés, déplorant non seulement le gaspillage de l’argent public, mais également la perception biaisée que se font les eurodéputés de la sécurité : “S’ils sont suffisamment bons pour être utilisés sur les citoyens dans les aéroports, pourquoi ne le seraient-ils pas aussi sur les eurodéputés ?” Cette affaire intervient alors même que les eurodéputés ont demandé à la commission européenne d’envisager la généralisation des scanners corporels dans tous les aéroports européens.

scanner corporel

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