Wikileaks mène actuellement une campagne de fuites intensives contre Hillary Clinton (et Podesta, son chef de campagne). Son représentant, Julian Assange vit toujours enfermé dans l’ambassade d’Equateur qui l’accueille depuis juin 2012. Mais ce lundi, la connexion internet d’Assange a été coupée et les premières spéculations pointaient du doigt les gouvernements britannique et étatsunien, qui comptent depuis plus de 4 ans mettre Assange sous les verrous. Wikileaks a fini par communiquer: ce serait en fait le gouvernement équatorien, hostile aux révélations compromettantes sur la candidate démocrate, qui aurait réclamé qu’on retire sa connexion internet à Assange.

Mise à jour 19 octobre: L’Equateur a confirmé.

Pour lire les e-mails d’Hillary et de son chef de campagne, c’est ici.

Julian Assange à la fenêtre de l'Ambassade d'Equateur à Londres. Archive.

Julian Assange à la fenêtre de l’Ambassade d’Equateur à Londres. Archive.