194 étudiants de l’Université San Nicolás de Hidalgo, dans la ville de Michoacan, ont été arrêtés samedi matin lors de descentes policières de masse dans trois résidences universitaires. Depuis jeudi dernier, les locataires de deux de ces résidences avaient séquestré dans leur enceinte sept véhicules du gouvernement fédéral et municipal pour faire pression sur eux. Face au refus de négocier des autorités, ils avaient incendié ces voitures, avant d’en « récupérer » 12 autres en otage… Ils avaient aussi effectué de nombreux blocages, paralysant tout le centre ville. Lors des affrontements de vendredi soir avec les forces spéciales, les résidences universitaires avaient servi de base arrière, comme en Grèce ou au Chili, et été durement défendues à l’aide de pierres, Molotovs et huile bouillante.

Samedi 28 avril lors de manifestations, deux voitures de police ont été incendiées à l’aide de cocktails Molotov et une résidence a pris feu après que des étudiants ont enflammé des matelas. Lundi matin, 181 étudiants avaient été relâchés, les autres continuent d’être torturés.

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