Vendredi une manifestation a eu lieu à Turin contre l’incarcération de trois anarchistes la veille, accusés de « vol en réunion » suite à une manifestation du 28 février devant le centre de rétention, où un photographe du journal xénophobe CronacaQui avait été rudoyé et dépouillé de la carte mémoire de son appareil photo. Ce vendredi, c’est la voiture d’un journaliste et un photographe de La stampa qui a été caillassée. La manifestation s’est rendue de 18h50 à 19h40 environ près de la prison Larusso et Cutugno, où une trentaine de manifestants ont jeté des pierres, de gros pétards et d’autres objets contondants contre le personnel de l’administration pénitentiaire.

La nuit de dimanche à lundi les vitres d’une agence de la banque Unicredit à Turin. Sur les vitres brisées à été tagué « feu aux prisons » et « Liberté pour tous ». Le 16 avril, deux jeunes sont surpris par la police politique (Digos) en train de masquer les caméras de surveillance et d’écrire « larbins des patrons » sur les murs du local du syndicat social-démocrate UIL et réussissent à en agripper un. L’arrivée immédiate de plusieurs personnes solidaires évite l’arrestation, et lorsque d’autres policiers arrivent, ils sont violemment chassés. Le député du PD [« gauche »] Esposito se solidarise avec la police et demande l’expulsion du squat l’Asilo.

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