Si elle a abandonné les poursuites pour délit d’entrave qu’elle avait lancées devant le tribunal d’Orléans, La Poste n’a pas renoncé à punir les grévistes qui avaient perturbé la distribution du courrier, début mai, à Fleury-les-Aubrais. Deux salariés ont reçu des convocations pour un entretien préalable à sanction disciplinaire. Les fonctionnaires, eux, ne sont pas soumis à ce préalable: ils seront soit sanctionnés directement, soit ils passeront devant le conseil de discipline… Des mises à pied sont craintes.

Lancée le 20 mai, tenue cinq jours, la grève visait à dénoncer, outre la suppression de tournées et de postes, la réorganisation de la distribution du courrier. Les services en souffre (une ligne directe de réclamation a même été activée) et les tournées ont été allongées.