Suite à la mort de Rémi Fraisse sur la ZAD de Sivens, une commission d’enquête chargée de tirer les conséquences avait été mise sur pied. Son épais rapport a été publié par l’Assemblée Nationale. On y trouve les déclarations du Général Denis Favier. Celui-ci constate ue les réseaux sociaux permettent aux organisateurs de manifestations en tous genres de prendre de l’avance par rapport aux forces de l’ordre qui « en sont réduites à suivre plus qu’à anticiper ». Il suggère qu’il faudra « examiner les conditions permettant, en situation dégradée, d’être plus contraignants sur les réseaux sociaux, d’examiner, sous le contrôle de l’autorité judiciaire et des autorités administratives, la question du brouillage et celle de l’interception de certains textos ».

Le chef du Service central du renseignement territorial (SCRT), Jérôme Léonnet, explique quant à lui que des méthodes parallèles sont déjà utilisées. Il s’agit du « recrutement de sources » par exemple. Concrètement, des taupes : « Nous avons des contacts même dans le monde de la contestation violente », précise-t-il. Pour finir, Denis Favier conseille encore d’améliorer les « dispositifs de vidéo-protection pour confondre les individus coupables de violences ».