Le 12 octobre dernier, un jeune demandeur d’asile de nationalité serbe, dont la demande de séjour en Belgique a fait l’objet d’une réponse négative, s’est suicidé au centre fermé pour étrangers de Vottem. Il avait été interpellé le 26 septembre à la suite d’un contrôle dans le Thalys Paris-Bruxelles. Le 13 octobre, le Comité d’Actions et de Soutien (CAS) a tenté de bloquer le Thalys afin de montrer notre volonté de faire changer cette politique xénophobe. L’intervention policière a été immédiate. Les policiers ont même fait usage de gaz. Le Thalys est le symbole de cette société libérale dans laquelle les plus riches, les plus employables, les plus performants peuvent circuler ‘librement’ pour vendre leur force de travail, pendant que d’autres sont arrêtés aux frontières, dans les transports ou dans la rue parce qu’ils viennent d’ailleurs ou parce qu’ils n’ont pas les bons papiers. Le CAS s’est constitué en appui aux sans-papiers qui occupent depuis six mois un bâtiment de l’ULB.

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