Mercredi 1er juillet, le ministre de l’intérieur a déclaré en Commission de l’Intérieur que la police et les services de renseignement suivaient actuellement neuf groupes d’extrême gauche et 1.315 personnes qui seraient liées à un ou plusieurs de ces groupes. La nature du suivi est déterminée individuellement au niveau du district en consultation avec tous les services. En outre, dix personnes sont actuellement enregistrées dans la base de données commune sous l’étiquette « propagandiste de la haine inspiré par l’idéologie d’extrême gauche ». Il y a peu la Sûreté de l’État prétendait ne s’intéresser qu’à une partie de l’extrême gauche qui ne regrouperait « guère plus d’une centaine de militants et sympathisants qui sont surtout localisés à Bruxelles. »

Les activités des groupes et collectifs « extrémistes » de gauche connus sur les forums Internet, les médias sociaux et les sites web sont activement surveillées. À cette fin, la police fédérale dispose d’une Unité d’orientation Internet au sein de la Direction centrale de la criminalité grave et organisée, qui est chargée, entre autres, de détecter les infractions sur Internet, y compris les médias sociaux, notamment les messages « extrémistes ». Toutes les informations jugées pertinentes sont communiquées aux structures de la chaîne de sécurité, y compris à l’Organisme de Coordination de l’Analyse des Menaces. Au niveau international, les services compétents de la police fédérale échangent activement des informations avec leurs homologues étrangers des services de police et de renseignement. Les informations peuvent être communiquées directement via des réseaux sécurisés. En outre, il est fait appel à un vaste réseau d’officiers de liaison (LO).

Le siège de la Sûreté de l'État